L’activité commerciale du Togo et du Bénin suit une dynamique très différente. Dans cet article, il ne s’agira pas de comparer la bourse des bonnes dames. Le sens à suivre est celui des aptitudes mercaticiennes de ces deux dames. Cette analyse vous sera faite en 5 points pertinents.

L’accueil, la première des choses

Dans le monde commercial, il est connu qu’un accueil chaleureux est la première qualité à avoir. Cela réconforte le client de pouvoir se sentir comme un « Roi ». Un sourire agréable, des mots polis et surtout une disponibilité d’écoute sont les arguments à utiliser pour conquérir un potentiel client. Cette instruction commerciale est bien assimilée par les commerçantes togolaises. Elles font tout ce qu’il faut pour que le client se sente obligé à son aise dès le premier contact. Cela n’est pas le cas des commerçantes béninoises. Elles sont, pour la plupart du temps, stéréotypées et surtout la mine froissée. Il n’y a pas meilleur moyen pour faire fuir un client.

Une serviabilité 2.0

Les vendeuses togolaises ont plusieurs atouts dans leur manche. L’un d’eux est leur serviabilité qui traduit bien le dicton « le client est roi ». Contrairement à leurs consœurs du Bénin, elles n’attendent pas le client poirotent. Elles prennent le devant et proposent tous les produits en leur possession. Au cas où elles n’auront pas ce que vous cherchez, elles vous proposeront un autre en substitution. Par contre, la commerçante béninoise reste rigide dans les échanges. Il faut noter qu’elles ont commencé à être serviables, mais cela reste timide. Cela fait donc 2 à 0 pour les commerçantes togolaises. 

Une fidélisation rapide et efficace

Au Bénin, les bonnes dames ont compris qu’une bonne vente passe par la fidélisation de la clientèle. Cependant, elles prennent du temps à mettre cela en place. En fait, c’est au client de se fidéliser, car il lui faut aller vers la vendeuse plusieurs fois avant de profiter de privilèges. Voyez-vous le temps que cela peut prendre ? Pendant ce temps, la vendeuse togolaise n’attend pas si longtemps. Elle prend une longueur d’avance en fidélisant son client dès le premier contact. Cette pratique se remarque plus dans les domaines de la restauration, du vestimentaire (friperie), etc; où elles offrent de petits bonus comme un supplément fromage gratuit pour les nouveaux clients ou un plat assez quantitatif si on prend le cas d'une vendeuse de riz par exemple. Ce n’est pas pour rien qu’elles ont pris le monopole de ses filières.

Plus qu’une vente, un partenariat

Après la fidélisation, la commerçante béninoise ne développe plus ses relations commerciales. Cela la limite considérablement. Encore une fois, la commerçante togolaise prend une longueur d’avance. Elle ne se limite pas ! Elle va plus loin en établissant une relation de confiance avec sa clientèle. Dès qu’un client fidèle se fait rare, elle peut chercher à avoir de ses nouvelles. Mieux, elle propose un achat à crédit, si le motif de la rareté est financier. Dans ce cas, il s’agit d’une socialisation de la relation commerciale.

Une bonne politique commerciale

La politique pratiquée par la revendeuse togolaise est imparable. Elle fait un sondage du terrain et apporte une touche de nouveauté. Autrement dit, elle note les produits manquants dans les commerces de son entourage, puis elle les commercialise. C’est tout le contraire de la revendeuse béninoise qui ne fait que du « Copier-coller ».

Voilà donc les 5 raisons qui font que les commerçantes béninoises sont supplantées par celles du Togo.